Chutes du Niagara

CHUTES DU NIAGARA

Les chutes du Niagara sont situées à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Au nombre de 3 et classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, elles offrent un spectacle époustouflant dans un décor vertigineux.

HISTORIQUE

Les Iroquois les nommèrent « l’eau qui tonne », traduits par Niagara. Il faut dire qu’il tombe ici 2 800 m3/seconde, dans un fracas assourdissant. Ce site de la rivière éponyme qui relie le lac Érié au Lac Ontario est une merveille de la nature et constitue une grande source d’énergie hydroélectrique. Les chutes se sont formées lors de la déglaciation il y a plus de 30 000 ans. Depuis elles n’ont cessé de précipiter des quantités pharaoniques d’eau, de toute leur hauteur, alimentant un grand nombre de légendes et fables indiennes. Il semble que Samuel de Champlain, par ailleurs fondateur de la ville de Québec, les découvrit en 1 604.

Une version controversée puisqu’il fut accusé de n’avoir fait que rédiger les récits de ceux de son expédition qui avaient poussé plus loin que lui leurs explorations. Au début du 18e siècle, le suédois Kalm les décrit après un voyage dans la région. Mais les descriptions les plus complètes semblent être celles du Père Hennepin, missionnaire explorateur de l’Amérique du Nord, datant de 1 677. Tous ceux qui circulaient en ce temps dans cette région indomptée semblaient alors vouloir s’approprier leur découverte, tant elles suscitaient l’intérêt, l’étonnement, mais aussi la magie de l’inconnu, la force des éléments.

Dès le 19e siècle les chutes du Niagara deviennent un haut lieu du tourisme, peuple et grands de ce monde leur rendent visite. Le 19 mars 1848, les chutes cessent de couler, et les observateurs prédisent alors la fin de l’humanité.

Le grondement infernal a stoppé et seul un filet d’eau s’écoule. Les gens se pressent, traversent la rivière, tous y vont de leurs analyses et conclusions. L’on découvre alors dans son lit des millions d’objets que le flux a entraînés durant des siècles. Les pires théories circulent. Mais si les chutes ne tombent plus, c’est uniquement parce qu’un amas de glace s’est formé en amont de la rivière.

Enserrant les eaux, il cédera sous la pression deux jours plus tard et les chutes recommenceront à attirer des millions de visiteurs. Leur partie la plus importante se trouve au Canada, elle est nommée le Fer à Cheval, pour sa physionomie. Avec 54 m de haut et 675 m de large, elle produit à elle seule 90 % du débit. Plus modestes les chutes American Falls et Bridal Veil Falls sont situées sur le sol des États-Unis. La puissance des chutes a permis de créer des centrales hydroélectriques et de générer un gros trafic industriel par-delà leur emplacement.

Devant l’engouement pour les chutes du Niagara, leur gestion et leur préservation s’est organisée au fil tu temps, de manière à contrôler les dérapages commerciaux de leur exploitation, mais aussi l’érosion, afin de conserver leur beauté naturelle.

Nombreux sont les petits intrépides qui ont tenté ici mille exploits plus ou moins réalisables. Les chutes du Niagara et leur décor grandiose continuent de faire rêver.

" Avec une hauteur totale de 57 mètres, les chutes du Niagara ne sont pas spécialement hautes. Ce qui impressionne surtout, c'est leur largeur. "

VISITE

Les chutes du Niagara sont un haut lieu touristique, servi par une atmosphère ou l’homme se sent tout petit face aux éléments. Elles forment une frontière naturelle entre les États-Unis et le Canada et constituent une attraction unique en Amérique du Nord. Bien évidemment il est possible de les visiter d’un côté comme de l’autre, ou de combiner les deux, grâce au Rainbow Bridge qui les relie, sous couvert des autorisations à la frontière. La partie canadienne est très prisée, pour ses panoramas exceptionnels, et pour la présence de la plus grosse chute.

Elle est également réputée pour ses hôtels et les tours opérators qui gravitent autour. Les chutes ont généré ici un tel intérêt que de nombreuses infrastructures et casinos s’y sont installés. La partie américaine est réputée pour être plus calme, plus économique et en quelque sorte plus écologique avec ses sentiers aménagés où il fait bon se rafraîchir en été. Quoi qu’il en soit pour visiter les chutes vous ne manquerez pas d’option. Simple observation ou sensation forte, vous aurez le choix entre plusieurs formules.

En hélicoptère s’approchant du bouillonnement, dans une embarcation au plus près du fracas, en se baladant tranquillement sur les chemins, en s’approchant des promontoires vertigineux, en l’observant de loin ou de près, chacun vivra sa petite exploration comme il l’entend, mêlé à la foule, ou de manière plus intimiste en s’offrant le grand frisson, une fois n’est pas coutume.

Tous ceux qui voyagent dans la région font le détour, pour admirer la vue et palper l’ambiance particulière qu’il règne ici, malgré la foule.

En été, il est préférable de réserver son ticket, car les chutes sont prises d’assaut, d’autant qu’elles font l’objet de spectacles de lumière, à la nuit tombée. Chaque point de vue est inclus ou non dans la formule que vous choisirez. Pour embrasser l’horizon par-delà les chutes, rendez-vous au sommet de la Tour Skylon, haute de 250 m et qui domine le site. Au plus près des chutes, attention à vous habiller correctement pour vous protéger de l’humidité et du froid, sans compter que le vent souffle souvent en rafale.

Les chutes du Niagara et leurs eaux turquoise, classées au Patrimoine de l’UNESCO, offrent une escale saisissante à moins de deux heures de route de Toronto.

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